La peur de prendre la parole en public m’a pas mal bloqué dans ma vie. J’ai décidé de m’attaquer directement au problème plutôt que de subir.
J’étais tombé par hasard sur un dépliant de Françoise Akis. J’ai pris le temps de visiter son site et sa façon de présenter les choses m’a parlé. J’ai donc décidé de l’appeler. J’ai eu un bon contact avec elle et j’ai décidé de suivre un coaching individuel avec elle. Je voulais quelque chose de tout à fait personnalisé pour que ce soit tout à fait adapté à ma personne et à mes difficultés.
Le langage corporel, un élément important dans la prise de parole
Très vite grâce aux remarques de Françoise Akis je me suis rendu-compte qu’il y avait pas mal de choses à mettre en place déjà au niveau du non-verbal. Tout d’abord dans ma posture, elle a imité mon langage corporel et j’ai été saisi. Je n’y avais jamais prêté attention mais en la voyant l'imiter j’ai compris l’importance de l’améliorer car il a un grand impact sur les gens. De plus, j'avais l’impression de ne pas vraiment tenir sur mes deux pieds. Le moindre coup de vent pouvait me déstabiliser. J’ai toujours eu l’impression d’avoir une tête pour penser mais je n’ai jamais trop prêté attention à mon corps. Un peu comme s’il n’avait pas vraiment d’importance.
Quand j’ai dû me coucher sur le sol pour la première séance et prendre conscience des points de contact et de mon corps en général j’ai été frappé du fait qu’il était douloureux et inconfortable pour moi d’être dans cette position.
L’importance de la respiration pour la gestion du stress
Ma respiration était rapide et inquiète.
Après quelques séances de respiration, mon corps s’est détendu et ma respiration s’est complètement apaisée. J’ai senti qu’au fur et à mesure de ce travail sur la respiration j’arrivais à mieux gérer mon stress.
La démarche de l'orateur
Françoise Akis m’a montré comment je marchais et surtout comment corriger cette démarche. Elle m'a montré différentes façons de faire en me demandant à chaque fois comment je percevais quelqu’un qui marche de telle ou telle façon.
Ca m’a demandé une bonne semaine d’adaptation pour retrouver une démarche normale, c'est-à dire plus détendue.
De séance en séance j’ai commencé à me sentir plus solide sur mes deux pieds, plus ancrée.
Le regard
J’ai toujours été gênée quand on me regarde ou quand je deviens le centre de l’attention.
De plus quand je suis en groupe, si je dois prendre la parole j’ai un regard fuyant. Plusieurs de mes associés m’ont fait la remarque à de nombreuses reprises.
Françoise me donne différentes astuces pour savoir où et comment poser mon regard.
Exercices de prise de la parole
On a alors commencé des exercices de prise de la parole.
Au début je ne savais pas de quoi parler, j’avais l’impression de n’avoir rien d’intéressant à dire donc je disais le minimum et très vite pour me débarrasser de l’exercice. De plus, je parlais avec une petite voix pour être sûre de ne pas être entendue.
Au fur et à mesure des exercices et des corrections j’ai commencé à me sentir un peu plus à l’aise. Françoise m’a proposé de voir la communication comme un jeu comme un liant. Et surtout sans jugement. C’est une des choses les plus difficiles pour moi : ne pas me juger et ne pas juger ce que j’ai à dire. Ensuite, j'ai appris à structurer ce dont je voulais parler afin de mieux captiver l'attention du public auquel je m'adresse.
Le travail de la voix
En fait je pensais que je n’avais pas de voix, que c’était comme ça un point c’est tout. Après quelques exercices j’ai été saisie d'entendre ma voix, sa puissance, son volume, sa dynamique. J’avoue que ça m’a effrayé au départ et puis ça m’a amusé. Mais une fois que ma voix devient sonore, on va entendre tout ce que je dis. En même temps, j’ai compris tout le potentiel de cette voix et tout ce que j’allais pouvoir en faire. J’ai ri à l’idée d’imaginer mes collègues se demander si j’avais mangé du lion, ce qui m’arrivait, ce qui m’avait fait changer.
Se fixer des objectifs pour vaincre ses peurs à la prise de parole
Pour me motiver à continuer ce travail de prise de la parole j’ai commencé à me fixer des objectifs précis comme la prochaine réunion d’équipe, la prochaine conférence au cours de laquelle je dois intervenir, une demande importante à faire, quelque chose à obtenir.
Je ne m’attendais pas à réussir tout de suite mais en tous cas à en prendre le chemin .
Ma plus grande fierté a été quand mon chef est venu me féliciter pour mes explications claires et pour les changements qu’il a constatés.
Je lui ai dit que j’avais suivi un coaching individuel et que ça m'avait fait beaucoup de bien.
Je l’ai trouvé très attentif, il m’a même dit que je pouvais continuer si je le souhaitais et que les frais seraient pris en charge par la société.
Ce qui m’arrange parce que j’ai envie d’aller plus loin dans cette exploration et peut-être d’apprendre à chanter ce qui me fait encore plus sortir de ma zone de confort et surtout c’est une façon ludique de travailler ma voix.
Merci à Françoise Akis pour ce parcours incroyable et surtout extrêmement libérateur.
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